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Mise à jour du 10/07/2024

La concertation a pris fin ; le suivi de la concertation est en cours -
Prochaine réunion de suivi prévue à l'automne 2024, juste avant l'enquête publique
Une réunion publique de suivi a eut lieu le mardi 9 juillet 2024 à la Maison de Mer et du Sport (avenue du Sablé d’Or) à Fos-sur-Mer.

Le projet Carbon-Solar

En préambule on peut d'ores et déjà préciser que quel que soit le bénéfice de décarbonation qu'en tireront la France et l'Europe, Fos-sur-Mer subira une pollution aggravée des émissions de cette nouvelle usine et des transports induits. En effet, plus n'est jamais égal à moins et l'ajout d'une nouvelle usine ne peut pas faire moins de pollution sur notre territoire. Ici nous chercherons à définir les conditions de soutenabilité de ce projet

Le projet CARBON engendrera 3 sources de pollutions : les rejets atmosphériques, le trafic routier et l’eau.
Rejets atmosphériques : L'usine ne produira pas de gaz issu de la combustion, il n’y aura donc pas de dispersion de particules dans l’air.
Trafics routiers : Le trafic des marchandises par camions sera circonscrit dans l'enceinte du GPMM ; les entrées en provenance des quais seront dirigées sur le site et les produits finis devraient sortir du site vers la plate-forme MODALIS. Le trafic routier lié aux personnels du site est estimé à 3000 véhicules/24h en 4 ou 5 rotaions par jour, soit environ 600 véhcules supplémentaires par tranche horaire de travail.
L'eau : l'eau de refroidissement des fours fonctionnera dans un circuit fermé, sans contact avec le reste des process, ce qui génèrera de la vapeur d'eau ; cette eau ne sera pas traitée
l'eau de process1 qui transformera les plaquettes en cellules électriquement actives sera traitée s/place avec un objectif de recyclage de 80%
l’eau de process2 qui est utilisée pour scier les cylindres de silicium, laquelle contient de la poudre de silicium (kerf). Cette eau sera récupérée par filtration/séparation du silicium, puis séchage. Les traces de résidus dans l’eau, seront mesurées et traitées pour être en dessous des limites autorisées.

Lire
nos conclusions et les autres contributions
sur le projet CARBON-SOLAR

Le principe du projet Carbon - Points positifs et négatifs

Le revers de la médaille : un énorme impact écologique

Liste des questions à se poser

Les garants CNDP

Les réunions publiques et réponses obtenues

La presse en parle

Les documents à disposition

Une méga usine de fabrication de panneaux solaires à Fos-sur-Mer


Source : Carbon

 
Source : Carbon
 
Source : Carbon

Cette usine sera implantée sur le territoire du GPMM (Grand Port Maritime de Marseille) et devrait utiliser environ 60 hectares dont 30 hectares seront bâtis.
Le projet pourrait voir le jour dans les trois ans (2026), compte tenu des problèmes de foncier et du temps administratif pour obtenir les autorisations nécessaires, soit 2026.
La société CARBON est née très récemment, en 2022, par l'association de Paul Richard et Pierre-Emmanuel Martin, tous deux issus du monde de l'énergie (onduleurs et centrales solaires).

Le budget est estimé à environ 1,5 Milliard d'euros, ce qui a entrainé une saisie de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public) ; l'association MCTB Golfe de Fos Environnement participe à l'ensemble de cette concertation.
 

Le principe du projet CARBON


Source : Carbon
 
Source : Carbon

Source : Carbon

MàJ avril 2023 :Le principe est de construire une usine dont la production 'Made in France" sera suffisamment importante pour concurrencer la fabrication asiatique et fournir, avec des produits Français, l'ensemble des besoins Européens. Outre cet aspect, la production locale des composants constituant les panneaux solaires devrait redonner une certaine indépendance de la France sur ce type de produits.

La société Carbon participera donc à la décarbonation (trop facile :-)) car l'empreinte carbone, de ces panneaux fabriqués localement pour le marché français et européen, sera considérablement réduite, tout en réorientant dans une direction franchement verte l'industrialisation du Grand Port Maritime de Marseille-Fos et la ZIP de Fos.

L'idée de la giga-factory n'est pas seulement d'être un concurrent sérieux des Chinois mais est aussi indispensable pour obtenir de la rentabilité et réaliser une économie d'échelle. En effet le prix de fabrication d'un élément de base qui coute 25 centimes sera réduit d'un tiers entre la production initiale prévue et la production quadruplée d'ici quelques années.
Dans un premier temps la puissance produite sera de 5 GW pour monter progressivement à 20 GW dans les 5 ans.

Tous les composants constituant les panneaux solaires devraient être de fabrication Française et leur assemblage final à Fos-sur-Mer donnera le fameux produit estampillé "Made in France" ; seule la matière première, le polysilicium, proviendra d'un pays Européen, à priori d'Allemagne.

Bien qu'on parle de production en termes de GW (GigaWatts) il ne s'agit pas de production électrique mais de produits qui serviront à la production d'électricité. Cependant il semble que l'usine sera classée SEVESO seuil haut.

POINTS POSITIFS

• Des navettes de transports salariés privées sont prévues pour les salariés
• Il y aura une flotte de véhicules internes électriques pour les besoins internes à l'intérieur du site
• Toitures et ombrières de stationnement seront équipées de panneaux photovoltaïques (PV)
• Le site produira s/place de l'électricité par panneaux photovoltaïques portant son autonomie à 10% de ses besoins (PV)
• Les panneaux photovoltaïques (PV) ne génèrent pas d'émission de CO² en phase d'utilisation
• L'utilisation d'un four à argon pour fondre le polysilicium permet de réaliser une réelle et très conséquente baisse des émissions de CO² par rapport à l'utilisation d'une énergie fossile
• Il n'y aura pas de torchère sur le site Carbon de Fos-sur-Mer - Réponse verbale en réunion publique du 19/09/2023 à Martigues
• Le trafic routier des marchandises, tant en entrées qu'en sorties, devrait être circonscrit dans l'enceinte du GPMM, si la plateforme MADALIS voit le jour.

POINTS NEGATIFS

• Augmentation des Gaz à Effet de Serre (GES) sur la ZIP
• Le PV génère des émissions de CO² en phase de fabrication/production en usine ; le porteur du projet espère zéro émission de CO²
• Carbon se réserve la possibilité d'implanter des fermes de PV au sol - Réponse verbale en réunion publique du 12/09/2023 à Fos-sur-Mer (Martel et Raimondi) : le PLU de Fos-sur-Mer ne permet plus d'implanter des fermes de panneaux solaires au sol sur le territoire de Fos-sur-Mer
• Carbon est un nouveau vecteur d'aggravation de la qualité de l'air à Fos-sur-Mer
• Les impacts terrestres, les ressources naturelles, la gestion de l'eau, la pollution atmosphérique, la santé humaine, les déchets

 

Le revers de la médaille : un énorme impact écologique

Cependant lorsqu'on parle de 'décarbonation' il s'agit principalement de la réduction des effets transport entre la Chine et la France. On ne parle donc pas de l'usine de fabrication elle-même, ce qui n'est pas objectif. La fabrication de panneaux solaires est très polluante et il faut comparer la décarbonation due à la production électrique des panneaux solaires avec l'augmentation réelle de la pollution due à la fabrication de ce matériel. En synthèse la décarbonation profitera à l'Europe mais seule la ville de Fos-sur-Mer subira un sucroît très important de pollutions

 

Source : https://www.mineralinfo.fr/fr/ecomine/chaine-de-transformation-du-silicium-metal-recyclage-montee-de-chine-sur-marche-du
Source : https://ecoinfo.cnrs.fr/2010/10/20/le-silicium-la-fabrication/
Source : https://www.mks.com/n/silicon-wafer-production

Du Silicium au Poly-Silicium
Son affinage et sa transformation en produits à haute valeur ajoutée sont très complexes et fortement consommateurs d'énergie et de produits chimiques. À l’issu de l’affinage, le silicium métal se trouve dans un état polycristallin de haute pureté. On le nomme alors « polysilicium ».  Dans le cas des cellules au Si cristallin, le silicium métal est affiné pour atteindre une pureté de 99,999 9 % (6N) à 99,999 999 9 (9N), correspondant à la qualité solaire, dite « SoG » pour « solar grade ».

Il subit de nombreux autres traitements dont une recristallisation en lingot, une découpe en plaquettes, et une phase de dopage (ajout de Phosphore et de Bore, ndle), avant de pouvoir entrer dans la fabrication d'une cellule photovoltaïque.
Pour la fabrication des plaquettes de silicium destinées au photovoltaïque et à la microélectronique, le polysilicium doit être recristallisé en lingots poly- ou monocristallins. Cette étape est réalisée à partir du polysilicium par les méthodes de Czochralski (four à Argon utilisé par CARBON) ou de la zone fondue flottante.

Une fois le lingot de silicium cristallin obtenu, vient la phase de découpe des plaquettes. Le lingot est scié par des fils diamantés en plaquettes de quelques microns d'épaisseur. Ceci génère la perte de plus de 40 % du lingot sous forme d'un mélange liquide-poussière de silicium appelées « kerf », difficilement valorisable, (le polissage entraîne de nouvelles pertes matières).

L'affinage du polysilicium et la fabrication des produits demandent également un usage intensif de substances chimiques de haute pureté. Cependant, peu nombreuses sont les analyses de cycle de vie qui prennent en compte l'ensemble de ces substances, au regard du grand nombre d'étapes, de la complexité des procédés, et du peu de données disponibles.

 

Fabrication des lingots et recyclage
Le polysilicium est utilisé quasi exclusivement dans les plaquettes semi-conductrices pour les applications solaire photovoltaïque et microélectronique. Lors de la phase de lingotage, le polysilicium peut être fondu puis coulé afin d'obtenir un lingot de silicium multicristallin. La méthode de Czochralski (CZ) permet d'obtenir un monocristal cylindrique (c’est la méthode utilisée par Carbon mais avec un four à Argon, vous trouverez ci-dessous un schéma générique)


Au cours de la formation des lingots en pavé ou en cylindre, les impuretés contenues ont tendance à migrer à la surface et aux extrémités ce qui permet de les retirer par découpe. On débite également les côtés des lingots cylindriques pour obtenir une section rectangulaire, plus adaptée aux cellules photovoltaïques. Les chutes de lingots de moindre qualité représentant environ 5 % de la masse des lingots ne sont pas réutilisées. Certaines poussières fines de Si sont recyclées en métallurgie.

 

L’élaboration des wafers (plaquettes)
Après refroidissement, le lingot de silicium va entrer dans un processus permettant de fabriquer des plaques circulaires (wafers) à partir desquelles seront produits les composants présents dans tous les appareils électroniques. Une fois découpées, les plaquettes subissent une série de traitements : recuit, polissages, traitements chimiques, nettoyages, et autres, occasionnant de nouvelles pertes de matière (environ 8% pour les plaquettes solaires).
Le lingot de silicium (1) est coupé au diamètre (2) et à la longueur souhaités (3). Le lingot est alors débité en tranches (wafers) par un procédé de sciage à fils multiples (4).


La périphérie des wafers est ensuite rectifiée à l’aide d’un outil en diamant pour obtenir le diamètre souhaité (5). Puis les wafers sont polis à l’abrasif afin d’éliminer toute trace du sciage (6). Il convient ensuite d’éliminer les traces de l’étape précédente, ce qui est réalisé par un polissage chimique de chaque face des wafers (7). Un traitement dans un four à diffusion est appliqué aux wafers de manière à éliminer des impuretés apparues lors de la phase de croissance du cristal (8).


Une nouvelle phase de polissage sur une face est réalisée par traitement physique (abrasifs) et chimique (9). La surface du wafer est alors polie comme un miroir. Ensuite, les wafers sont nettoyés physiquement à l’eau ultra pure et chimiquement (10). Pour terminer, les wafers sont inspectés à l’aide d’une source lumineuse intense. D’autres tests peuvent être effectués pour contrôler sa planéité et sa résistance (11).


Comme on le voit, ce processus est long et complexe. Il met en jeu des quantités importantes d’énergie, de produits chimiques, d’eau (qui doit être purifiée) pour atteindre le degré de pureté nécessaire à l’industrie électronique.


Une empreinte environnementale à considérer
La production et la transformation du silicium métal sont fortement tributaires d'un apport d'électricité important et stable. L’empreinte carbone de la production et de la transformation du silicium métal dépend beaucoup de la source d’électricité utilisée, il y a donc un fort enjeu à réaliser les étapes de transformation et d'affinage à partir d'un mix électrique le plus décarboné possible.

Selon les auteurs Nugent et Sovacool [12], près de 70 % des émissions de gaz à effet de serre générées par une installation photovoltaïque proviendraient de la phase de production de polysilicium en raison de sa très forte consommation d'électricité. (12 D. Nugent et B. K. Sovacool, « Assessing the lifecycle greenhouse gas emissions from solar PV and wind energy: A critical meta-survey », Energy Policy, vol. 65, p. 229-244, févr. 2014, doi: 10.1016/j.enpol.2013.10.048.).

De plus l’industrie de la fabrication de panneaux solaires a besoin d'une très grosse quantité d'énergie pour fonctionner, ce qui suppose une nouvelle ligne à haute tension. A ce sujet, nous avons eu confirmation lors de la réunion d'ouverture de la concertation que cette ligne électrique de 225 000 Volts, d'une longueur approximative de 700m sera enterrée (voir le schéma de raccordement) :

Questions :

  • N'est-ce pas le moment d'en profiter pour enterrer les lignes à haute tension existantes au niveau des arènes ?

Ce type d'industrie a aussi besoin de liquéfier une partie de ses produits pour emprisonner l'autre dans cette espèce de résine qui constitue un panneau solaire ; pour cela ils utiliseront des tours à refroidissement et de grosses cheminées pour évacuer les fumées brunes des fours qui auront fondu préalablement ces matières au four.

Questions :

  • Le site Carbon sera-t'il écoresponsable ?
  • Carbon utilisera-t'il des filtres et des processus de traitement des fumées avant rejet à l'atmosphère ?

Une cellule photovoltaïque est constituée de divers matériaux dont la matière première, le silicium, qui subit des opérations de raffinage rejetant des tonnes de poussière dans l’atmosphère et donc de pollutions et impacts environnementaux importants. Le raffinage du silicium, dont on recherche la plus grande pureté, est réalisé par des opérations chimiques à base d'acides qui rejettent du tétrachlorure de silicium et du chlore.

Question : Carbon mettra-t 'il en œuvre un processus de raffinage sur-place ?

 Après la fabrication des cellules solaires, suivent son découpage et son assemblage en panneaux, lequel découpage génère des eaux boueuses rejetées par les machines de découpage. Ces eaux boueuses sont chargées en particules de fer, de cuivre, de silicium et d’éthylène glycol qui devront être traitées par un système de recyclage interne ou externe.

Concernant le recyclage du produit fini, dont la durée de vie est généralement de 25 ans, celui-ci devra atteindre un taux de recyclabilité proche de 100% afin de limiter les besoins futurs de matières premières.

Tout ceci entrainera une augmentation importante des pollutions qui viendront s'ajouter à celles déjà existantes à Fos-sur-Mer (eau, air, etc).

QUESTIONS v3 : liste de questions dont vous pouvez vous inspirer. Elles visent à définir les conditions de soutenabilité de ce projet de giga-usine de fabrication de panneaux solaires

  QUESTIONS RÉPONSES
 1   Quelle est la chaine de recyclabilité organisée par Carbon,, de la production jusqu'à la fin de vie du PV ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

L’usine CARBON a été pensée en intégrant dès l’origine l’enjeu de la recyclabilité́ et le défi de la circularité́, tant pour les flux que pour les matières premières, les matériaux et les produits.

Par exemple, l’usine disposerait d’une boucle d’eau fermée pour le refroidissement des installations (avec seulement une déperdition sous forme de vapeur d’eau lors du passage par les tours aéro-réfrigérantes) et d’un procèdé de traitement, d’épuration et de recyclage qui permettraient notamment de réutiliser 67% de l’eau.

CARBON recyclerait les chutes des lingots de silicium et travaillerait avec ses partenaires sur des processus innovants pour le recyclage des « kerfs » (poussière de silicium) et des cellules en fin de vie.

La question de la recyclabilité́ est prise en compte dès la conception des panneaux photovoltaïques de CARBON. L’enjeu majeur réside dans la récupération du silicium des cellules en fin de vie. Cette opération est couteuse et demande des techniques avancées et complexes.

En France, grâce au concours de SOREN (éco-organisme agréé par les pouvoirs publics pour la collecte et le traitement des panneaux photovoltaïques usagés en France), les panneaux peuvent déjà̀ être recyclés à 95%. Acteur majeur de la filière photovoltaïque, l’éco-organisme collecte et traite les panneaux photovoltaïques en fin de vie en France. Le recyclage des panneaux solaires s’organise en plusieurs étapes :

> Le cadre en aluminium qui représente 10% du poids total du panneau est séparé du reste du panneau ;

> Les câbles et le boitier électrique sont récupérés et orientés vers d’autres lignes de traitement de déchets adaptées afin que le cuivre soit récupéré́ et revalorisé

>Enfin, les panneaux sont découpés en lamelles permettant ainsi de récupérer le verre, les composites et le silicium. Chaque élément rejoint ensuite une filière de recyclage qui lui est propre.

Plusieurs initiatives sont en cours en Europe et plus particulièrement en France pour améliorer encore la valorisation des panneaux en fin de vie. CARBON échange avec ces sociétés afin de contribuer à cette optimisation de la circularité́ au sein de la filière.

En matière d’approvisionnement, CARBON devrait également se fournir auprès de producteurs de matériaux recyclés, notamment pour l’aluminium

 2  Quelle quantité de CO² l'usine émettra-t-elle ?   Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

La giga-usine de CARBON serait entièrement électrifiée et tendrait donc vers 0 émission de CO2. Les process de production nécessitent l’usage de gaz spécifiques dont le traitement pourra faire l’objet de rejets résiduels dans l’atmosphère suite à leur passage dans les tours de lavage (absorbeurs-neutraliseurs dits scrubbers), soumis bien entendu à des seuils réglementaires. Le projet permettrait d’éviter 22 millions de tonnes équivalent CO2 sur 10 ans.

Méthodologie retenue pour ce calcul :

La tonne équivalent CO2 est un indice introduit par le GIEC, utilisé pour estimer les émissions de gaz à effet de serre et leur potentiel de réchauffement global. Cette estimation d’émissions évitées sur 10 ans grâce à CARBON est issue du mode de calcul retenu par le Fonds d’innovation de l’Union européenne et repose sur un différentiel entre les émissions évitées grâce à l’intégration des panneaux photovoltaïques produits par CARBON au sein du système électrique sur la période considérée et un scénario référence du mix énergétique. Elle est basée sur une modélisation décennale reposant sur 50% de modules vendus en France, 25% en Europe du Nord et 25% en Europe du Sud, grâce au logiciel de la Commission européenne PVGIS. Cette estimation représente l’équivalent de 93 millions d’allers-retours Paris-Marseille en voiture essence individuelle.

 3  Carbon présente un projet de 490 000T de produits mais annonce aussi vouloir quadrupler sa production d'ici quelques années ; ces 490 000T (20 000 camions de 25T) correspondent-elles à un début d'activité ou à une vitesse de croisière ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

La giga-usine de CARBON à Fos-sur-Mer serait dimensionnée pour 5 GWc de capacité de production, ce qui correspond effectivement à 490.000 tonnes de marchandises en cumul entrée/sortie sur l’année. Il n’est pas prévu d’extension de cette capacité de production sur le site de Fos-sur-Mer. CARBON a un plan industriel moyen et long terme qui prévoit le déploiement d’autres giga-usines en Europe.

– Les 490 000 T de produits entrés et sortis sont-elles à diviser ou à multiplier par 2 ? (490 en entrées + 490 en sorties ?)

CARBON génèrerait une circulation de marchandises (matières premières, matériaux, composants et produits finis ou semi-finis) dont le volume annuel s’établirait à environ 490 000 tonnes en cumulant entrée et sortie. À ce jour, la quantité de matière entrante est estimée à 270 000 tonnes qui seront approvisionnées par voie maritime en grande majorité. En sortie, ce seraient 217 000 tonnes expédiées principalement par voie ferroviaire et fluviale à terme.

– Carbon prévoit d’acheminer ses marchandises à raison de 50% par rail et 25% par voie fluviale (pg37) :
– Si la plateforme multimodale MODALIS ne se réalisait pas ? (pg 52) : Mutualisation du fret ferroviaire avec ASCOMÉTAL ou utilisation de la plateforme Terminal Ventillon ?

CARBON souhaite que la plateforme multimodale MODALIS puisse se réaliser. Dans cette attente, la société étudiera toutes les solutions alternatives (dont celle de la mutualisation ou de l’utilisation d’une autre plateforme multimodale).

– MODALIS prévoit aussi une zone de chargement pour 10 poids lourds (14 000 m²) ; il n’est donc pas certain que toutes les marchandises dirigées vers MODALIS soient acheminées par rail. Comment Carbon gère-t’il cet aspect ?

CARBON n’est pas maître d’ouvrage du projet MODALIS et ne dispose pas les détails du projet. CARBON souhaite privilégier le fret ferroviaire, maritime et fluvial pour à terme limiter le fret routier à 15% des volumes de marchandises. La plus-value de MODALIS pour CARBON concerne le report modal de la route vers le fer.

– Le site Carbon ne disposant pas de bord à quai, de quelle manières les marchandises seront acheminées vers les voies fluviales ?

Les premiers kilomètres jusqu’à la zone de chargement (qui n’est pas encore définie à ce jour mais sera située à proximité du site de production) seront effectués par des poids-lourds.

- Réponse verbale en réunion publique du 19/09/2023 à Martigues : il n'y aura pas d'extension du site de Fos-sur-Mer ; pour augmenter sa production future, Carbon souhaite plutôt dupliquer son opération sur d'autres sites 
 4  Les 490 000 T de produits entrés et sortis sont-elles à diviser ou à multiplier par 2 ? (490 en entrées + 490 en sorties ?)  - Réponse verbale en réunion publique du 12/09/2023 : 270 000T en entrées et 220 000T en sorties
 5  Carbon prévoit d'acheminer ses marchandises à raison de 50% par rail et 25% par voie fluviale (pg37). Si la plateforme multimodale MODALIS ne se réalisait pas ? (pg 52) : Mutualisation du fret ferroviaire avec Ascométal ou utilisation de la plateforme Terminal Ventillon ?  
 6  MODALIS prévoit aussi une zone de chargement pour 10 poids lourds (14 000 m²) ; il n'est donc pas certain que toutes les marchandises dirigées vers MODALIS soient acheminées par rail. Comment Carbon gère-t'il cet aspect ?  
 7  Le site Carbon ne disposant pas de bord à quai, de quelle manières les marchandises seront acheminées vers les voies fluviales ?  
 8  Les stratégies de sorties marchandises par rail et fluvial sont dépendantes de facteurs de décisions extérieurs. Aux cas où ces projets de développement ne verraient pas le jour, combien de camions se retrouveraient sur nos routes ?   Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

En moyenne, les flux marchandises équivaudront à 66 poids lourds au total par jour dont près de soixante ne rouleront que quelques kilomètres en provenance ou à destination des terminaux maritimes, ferroviaires et fluviaux à proximité. Dans le cas hypothétique où CARBON serait amené à acheminer ses produits finis (en sortie) à 100% par la route, cela représenterait une trentaine de poids-lourds par jour. Notre hypothèse de travail actuelle est fondée sur 15% de fret routier à terme sur l’ensemble des flux sortie, soit moins de 5 camions par jour.

 - Réponse verbale en réunion publique du 12/09/2023 : les rotations camions seront de l’ordre de 66/jour (si les accords rail et fluvial se concrétisent, sinon elles représenteront environ 600 camions/jour)
9 Quelles synergies avec ses voisins industriels sont-elles prévues par CARBON dans l'avenir ?  
10 Quelles synergies avec ses voisins industriels sont-elles prévues par CARBON dès le début ?   Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Le site d’implantation de la future giga-usine a été déterminé au regard de nombreux critères qualitatifs et quantitatifs. Les synergies potentielles avec les acteurs industriels locaux en font partie. CARBON a d’ores et déjà des échanges exploratoires avec les différentes industries de la zone afin d’évoquer les coopérations ou mutualisations envisageables, par exemple sur les réseaux de chaleur, sur le fret, etc. Bien entendu, le projet génèrera également des besoins en services divers qui passeront par des contrats de sous-traitance. CARBON s’inscrire pleinement dans l’écosystème industriel local, notamment au travers du Lab territorial Fos-Berre, de l’association PIICTO, du SPPPI PACA…

11 Quelle quantité de matière type silicium vrac sera-t-elle stockée sur site ?   Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

La matière première polysilicium (ultra pur, 9N) est absolument inerte et pas dangereuse et elle est stockée sur le site dans des sachets pour éviter toute dispersion et permettre le reversement aisé dans les creusets de fours.

Aujourd’hui, nous avons prévu une quantité maximale de polysilicium qui correspond à 3.25 semaines d’approvisionnement, et qui est de 447 tonnes. Dans l’optimisation future de notre chaîne d’approvisionnement, avec l’objectif de réduire l’espace de stockage utilisé, nous envisageons de réduire le stock de sécurité à 1 ou 2 semaines.

- Réponse verbale en réunion publique du 19/09/2023 à Martigues : il n'y aura aucun stockage à l'air libre
12 Y aura-t-il du stockage de matières à l'air libre et si oui, lesquelles, pour quelles quantités ?   Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Non, il n’y aura pas de stockage à l’air libre.

13 La station de tri et de stockage des déchets sera-t-elle dans un bâtiment clos et couvert ?   Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Les espaces de tri et de stockage des déchets seront couverts, et certains seront clos en fonction du type de déchets et des risques associés.

 
14 Les bâtiments de production seront-ils dotés de cheminés, si OUI, de quelles hauteurs et avec quels filtres de réduction des émissions ?   Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Le projet comprendrait trois vastes bâtiments de production, d’une hauteur approximative de 18 à 27 mètres, chacun étant dédié́ à une activité spécifique (le processus de production est décrit étape par étape dans la prochaine section).

Les bâtiments seront équipés d’un système de ventilation, d’épuration et d’extraction de l’air (avec filtrage) en continu, en premier lieu pour optimiser la qualité des produits (wafers, cellules, modules) et leur rendement. Des tours de refroidissement permettront de rejeter la vapeur d’eau (refroidissement des fours de fonte nécessaires pour la production des lingots de silicium) et des tours de lavage spécifiques permettront de traiter les effluents liés aux process chimiques (fabrication des cellules).

Les composés volatils organiques et inorganiques des gaz utilisés dans le cadre des process industriels seraient condensés sous forme liquide et épurés au sein de tours de lavage (absorbeurs-neutraliseurs). Les rejets résiduels de gaz dans l’atmosphère (NOx, CO2, SO2…) seraient donc maîtrisés et bien entendu soumis à des seuils limites édictés par l’autorisation d’exploitation. Les rejets liquides seraient quant à eux dirigés vers la station de traitement dédiée.

Un tour de lavage est appareil d’épuration destiné à absorber et à neutraliser les particules ou gaz toxiques ou corrosifs. En anglais, le terme correspondant est scrubber.

- Réponse verbale en réunion publique du 12/09/2023 : les cheminées auront entre 30 et 35m de hauteur
15 La roubine sera-t 'elle adaptée et protégée des effluents de process ? Où iront ces effluents ?   Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Dans le cadre du projet, la roubine sera protégée, nettoyée, valorisée et renforcée, notamment dans le cadre de la procédure d’évitement en matière d’impact environnemental. Cette roubine aurait pu être considérée comme une contrainte pour une implantation industrielle. CARBON a choisi d’en faire un atout pour la préservation et la valorisation de la biodiversité (écosystème unique qui mélange de l’eau claire et de l’eau de mer et dont la faune et la flore nécessite d’être protégée et renforcée). Cet espace naturel majeur contribuera à garantir un cadre de vie au travail favorable pour les salariés (espaces verts) et constituera un atout en matière de composition architecturale et d’intégration paysagère du projet.

 À ce stade des études, il n’est prévu aucun rejet d’eau dans la roubine par CARBON.

16 Quel est le programme de re-végétalisation de l'ensemble du site, quelle quantité d'arbre sera-t 'elle replantée ? pg49 (Décarbonation naturelle et éviter le tout béton sur 64 hectares)   Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

L’enjeu de protection de la biodiversité du site n’est pas de renaturer ou d’altérer la végétation présente. Au contraire, il s’agit d’éviter d’impacter les espaces naturels existants. CARBON évitera autant que possible de toucher au milieu naturel sur les espaces non artificialisés (50% de la parcelle de CARBON). Si CARBON devait intervenir sur le milieu naturel existant, ce serait pour la renforcer.

17 Le broyage du Silicium sera-t 'il réalisé à Fos ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

CARBON ne prévoit pas de broyage de silicium sur le site de Fos-sur-Mer. CARBON achètera du polysilicium déjà conditionné (en sachets) pour permettre le tirage des lingots monocristallins de silicium.

- Réponse verbale en réunion publique du 12/09/2023 : Non
18 La purification du silicium par four et traitements chimiques utilise des produits très nocifs ; quelles quantités d'émanations dans l'air et dans les eaux cela représente ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

CARBON ne produit pas de polysilicium. La première étape du process industriel de CARBON consiste en la fonte du polysilicium (purifié chez le fournisseur) au sein de fours sous vide à argon appelés “puller” CZ afin de tirer des lingots monocristallins;

 
19 L'utilisation du four à argon (environ 1500°) provoquera des émissions ; pour quelles quantités et quelles précautions/filtres seront utilisés ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Les fours de croissance des lingots (« puller ») sont des fours à argon (gaz inerte) sous vide qui génèrent une fonte. Ne s’agissant pas de combustion, il n’y a donc pas d’émission directe, en-dehors rejets ultra-résiduels d’argon dans le cadre de son recyclage (boucle fermée). Le circuit de refroidissement en eau de ces fours, comme des équipements de chauffe entrant dans le process de fabrication des cellules, génère de la vapeur d’eau (tours de refroidissement). La quantité d’eau évaporée est d’environ 1,3 million de m3 par an.

 
20 L'utilisation de système de chauffage (four) entraîne des émissions de vapeurs d'eau, lesquelles devraient être récupérées et recondensées ; quels procédés seront mis en place par Carbon pour éviter ces émissions ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Les tours de refroidissement permettent de faire baisser la température de l’eau de 33 à 27°C.

Des études sont lancées pour optimiser la condensation et récupération des vapeurs d’eau ainsi que la valorisation de la chaleur générée par ce processus.

- Réponse verbale en réunion publique du 19/09/2023 à Martigues : seules des vapeurs d'eau s'échapperont à l'atmosphère. Il n'est pas prévu d'installer un système de re-condensation des vapeurs alors que les pertes en eau représentent 23% de 2,7 millions de m3 d'eau soit 621 000 m3 qui pourraient être réutilisés
21 Les opérations de sciage, meulage, rodage, suivies par polissage provoqueront des poussières ; comment seront-elles captées et traitées ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

L’ensemble du procédé d’étêtage, tronçonnage et sciage au fil diamant est soumis à un traitement humide afin de récupérer les poussières de silicium qui seront ensuite traitées au sein du dispositif Zero Liquid Discharge (voir réponse dédiée) permettant la consolidation des boues et l’épuration de l’eau. Les déchets solides issus de ce procédé feront l’objet d’un traitement et d’une valorisation (recyclage) spécifique.

 
22 Les opérations de sciage, meulage, rodage, suivies par polissage seront-elles réalisées en atmosphère fermée pour éviter la dispersion des poussières ?  
23 Y-aura-t-il un stockage des boues sur site ? pour quelles quantités ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Nous aurons des boues issues de la STEL qui contiendront des composants chimiques. Ces boues seront séchées puis valorisées ou traitées. À ce stade, les volumes sont en cours d’étude. Concernant les résidus dans l’eau, les traces seront mesurées et en dessous des limites autorisées. Les « kerfs », (la poudre de polysilicium) seront recueillis par filtration afin d’être spécifiquement traités et valorisés (recyclage).

 
24 Le stockage des boues sur site sera-t'il dans un endroit clos ? - Réponse verbale en réunion publique du 19/09/2023 à Martigues : OUI
25 Quel est le détail des nuisances évoquées et prévues par CARBON ? (pg 31)  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Il s’agit ici d’éviter les nuisances liées :

À la pollution lumineuse : Le projet serait conforme à la règlementation relative à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses. Les éclairages du site seraient choisis de façon à présenter un bon ratio luminance/ consommation électrique dans une démarche d’efficacité́ énergétique.
À la pollution sonore : les activités de l’usine répondraient aux exigences législatives et réglementaires en matière de nuisances sonores. Une modélisation acoustique sera établie dans l’étude d’impact afin d’évaluer l’incidence du projet sur la zone, en comparaison avec la situation initiale.
Au trafic : une étude du trafic comprenant un état des lieux, une projection des trafics futurs (en phase de travaux et en phase d’exploitation) et une analyse capacitaire serait réalisée. L’étude permettrait d’évaluer les trafics supplémentaires et le trafic attendus sur les axes définis en amont, aux heures de pointe (matin et soir) et d’évaluer le niveau de service et les réserves de capacité34 au droit des carrefours amenant au site. Le cas échéant, des mesures d’optimisation seraient proposées après validation

Par ailleurs, CARBON propose des mesures spécifiques visant à réduire les nuisances potentielles liées à la réalisation des travaux d’aménagement du site et de construction des bâtiments :

Mise en place d’une clôture (respectant les contraintes écologiques) de façon à empêcher les sorties intempestives des engins et des personnels de chantier ;
Balisage écologique du chantier, en complément du système de clôture, le démarrage effectif du chantier de façon à réduire les risques de perturbation ou destruction des habitats et espèces sensibles non directement concernées par les travaux ;
Limitations d’envol de poussières, notamment au travers d’un nettoyage régulier des voiries et chaussées, d’une aspersion de la zone de travaux lors des périodes sèches prolongées, d’un schéma d’organisation et de suivi d’évacuation des déchets inertes ;
Stockage des produits liquides pouvant présenter un risque sur rétention ;
Interdiction de la maintenance des engins de chantier sur le site ;
Présence d’un « kit antipollution » comprenant du matériel absorbant, des pelles et seaux… ;
Mise en place par les entreprises intervenantes d’un Schéma d’organisation et de suivi de l’élimination des déchets de chantier permettant un tri des déchets, leur élimination ou recyclage dans des centres adaptes ;
Réutilisation au maximum sur le site des déblais issus des travaux de terrassement afin de limiter les quantités de déchets inertes expédiés hors site
Optimisation de la gestion en eau issue du réseau du Grand port maritime de Marseille, qui servirait essentiellement pour la fabrication du béton. Aucun prélèvement d’eau ne serait réalisé dans les eaux souterraines ou superficielles (mer et cours d’eau). La phase travaux n’aurait donc pas d’impact notable sur la ressource en eau.

 
26 Quels seront les moyens de suivi et de surveillance du site en phases travaux et exploitation, accessibles aux associations de contrôle ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Une réponse vous sera apportée dans les meilleurs délais.

 
27 Quelles compensations pour les habitants de Fos-sur-Mer en contrepartie des dégradations, sont-elles prévues ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Il n’est pas du ressort de CARBON de déterminer de possibles compensations pour les habitants de Fos-sur-Mer. CARBON entend avoir un minimum d’impact sur la qualité de vie des habitants de la zone.

Néanmoins CARBON s’engage à participer aux échanges avec les autorités compétentes pour limiter, voire éviter, les conséquences directes ou indirectes liées au projet.

- Réponse verbale du GPMM en réunion publique du 19/09/2023 à Martigues : la partie compensation de la séquence ERC (Éviter, Réduire, Compenser) qui prévoit de compenser 2 hectares de terres pour 1 hectare de terre artificialisée, ne prévoit aucune garantie que cette compensation soit établie sur des terres de Fos-sur-Mer, ce qui est particulièrement injuste pour les Fosséens
28 Les EAUX : les prélèvements en eau douce pour les besoins ménagers et des salariés (55 000m²/an pg51) seront-ils contrôlés à l'aide de compteurs ? (Prélèvements dans nappe phréatique)  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

OUI

- Réponse verbale en réunion publique du 19/09/2023 à Martigues : les eaux ménagères seront fournies par le GPMM pour 55 000 m3/an ; ces eaux sont prélevées sur la nappe phréatique. Elles seront facturées par le GPPM à Carbon et leur volume sera contrôlé par Carbon à l'aide de débits-mètres.
29 "Les eaux ménagères et la station d'épuration dédiée" (pg 50) Cette station d'épuration serat-elle sur site et dans un endroit clos ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Oui, elle sera sur site. Sa composition exacte est en cours d’étude.

- Réponse verbale en réunion publique du 19/09/2023 à Martigues : la sation est comprise dans les 30 hectares artificialisés et sera située dans un endroit clos
30 Traitement des eaux pluviales (en toiture en particulier) pg51.Cela comprend-il les eaux de ruissellement et celles des ombrières ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Les eaux pluviales des toitures et ombrières et les eaux pluviales de voirie feront l’objet d’un traitement différencié, puisque les secondes doivent être filtrées.

- Réponse verbale en réunion publique du 19/09/2023 à Martigues : des traitements différents seront réalisés sur les eaux de toitures et celles de ruissellement des voies de circulation, lesquelles sont chargées de polluants.
31 Le GigaWattCrête (GWc) est l'unité de puissance utilisée pour représenter la capacité de production de cette usine : L'ensemble représente 8.5GWc (5GWc de cellules + 3.5GWc de modules), à quoi le comparer ? S'agit-il de la production électrique possible des panneaux produits lorsqu'ils seront en phase de fonctionnement/utilisation, ou bien d'autre chose ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Nous produirons 5GWc de cellules (c’est à dire 525.000.000 cellules, chaque cellule étant à un peu moins que 10Wc). Nous en assemblerons la majorité en modules nous-mêmes (70%), ce qui correspond au chiffre de 3.5GWc en panneaux. Nous vendrons les 1.5GWc de cellules restantes à d’autres fabricants et assembleurs. Il convient de noter que la cellule est un produit semi-fini.

Une surface photovoltaïque d’un watt crête peut fournir un watt de puissance dans des conditions optimales d’ensoleillement et de température au sol. Ces conditions correspondent à des valeurs standard d’essai et permettent de mesurer le potentiel de production « idéale » d’un panneau.

5GWc représentent, en France, entre 5000 et 7500 GWh par an en fonction de l’implantation géographique, de l’ensoleillement, de l’inclinaison et de l’orientation… En prenant la fourchette haute, cela représente la consommation annuelle d’une ville de 3 millions d’habitants.

 
32 À quelle entreprise de la ZIP peut-on comparer cette unité de puissance de 8.5 GWc ?  Réponse écrite de CARBON via le site de concertation :

Cette comparaison n’est pas possible. CARBON produit des composants (cellules et modules solaires) qui produiront eux-mêmes de l’énergie. 5GWc représentent, en France, entre 5000 et 7500 GWh par an en fonction de l’implantation géographique, de l’ensoleillement, de l’inclinaison et de l’orientation… En prenant la fourchette haute, cela représente la consommation annuelle d’une ville de 3 millions d’habitants.

 
33 Carbon indique dans son dossier qu'il mettra en place des fermes de panneaux phtovoltaïque au sol ; cela étant interdit par le PLU de Fos-sur-Mer, comment Carbon compte-t'il faire ? - Réponse verbale en réunion publique du 12/09/2023 : cette possibilité n'est envisagée que sur des sites externes à celui de Fos-sur-Mer
     

La version 2 de nos questions à été adressée au porteur du projet via son site de concertation ; nous publierons les réponses.

 

Garants CPDP

MM. Vincent Delcroix et Philippe Quévremont (projet Carbon)

adresse de contact : vincent.delcroix arobase garant-cndp.fr
adresse de contact: philippe.quevremont arobase garant-cndp.fr

Le site pour la concertation : www.concertation-carbon-solar.com

 

Réunion(s) publique(s)

Le porteur du projet appuyé par les garants de la CNDP ont prévu une concertation avec le public du 11 septembre au 30 octobre 2023. Le public pourra poser ses questions au cours de plusieurs réunions et sur son site (coordonnées et dates à la fin de cet article).

Une décision de la CNDP ouvre une concertation préalable pour ce projet en juin 2023. Trois projets seront examinés de concert (CARBON, H2V Fos et GRAVITY) dont les garants chargés de veiller à l’information et à la participation du public sont : MM. Vincent Delcroix et Philippe Quévremont (projet Carbon) ; MM. Vincent Delcroix et Christophe Karlin (projet H2V) ; Mme Audrey Richard-Ferroudji et M. Philippe Quévremont (projet GravitHy). Les décisions correspondantes sont publiées sur le site internet de la CNDP. (dates des réunions ci-dessous)

CONFÉRENCE de PRESSE pour annoncer le lancement de la concertation préalable.
Jeudi 31 août 2023

Nous n'avons pas été informé de cette réunion

 

RÉUNION D’OUVERTURE :
Mardi 12 septembre 2023, 18h, Maison de la Mer de Fos-sur-Mer

Voir le document présenté en séance (20230912_CARBON-PPTReunion-douverture_Fos.pdf - 8014Ko)
Voir le document de compte-rendu : 20230912_CARBON-VERBATIM-OUVERTURE-VF.pdf (464 Ko)

Réponses obtenues lors de cette 1ère réunion du 12/09
- RTE, la ligne électrique sera enterrée
- il n’y aura pas d’opération de broyage s/place,
- les cheminées atteindront 30 à 35 m de hauteur
- les rotations camions seront de l’ordre de 66/jour (si les accords rail et fluvial se concrétisent, sinon elles représenteront environ 600 camions/jour)
- Les mouvements d’entrées/sorties sont de 270 000T en entrées et 220 000T en sorties
- L’intention de créer des fermes de panneaux photovoltaïques au sol ne concerne pas le site de Fos mais des implantations externes (le PLU de Fos ne permet pas les fermes au sol)

RÉUNION SPPPI PACA
Mercredi 13 septembre 2023

Présentation du projet CARBON au collège d’acteurs du SPPPI PACA. Cet événement, fermé au public, fera l’objet d’un compte-rendu mis à disposition sur le site internet de la concertation.
Voir le document de compte-rendu : 20230913_S3PI_CARBON_audition.pdf (669Ko)

 

RÉUNION PUBLIQUE THÉMATIQUE 1 : Environnement et biodiversité
Mardi 19 septembre 2023 à 18h, à Martigues (salle de conférence, hôtel de ville)

Voir le document présenté en séance (20230919_CARBON-PPT-ReuThem1_Martigues.pdf - 22 264Ko)
Voir le document de compte-rendu : 20230919_CARBON-VERBATIM-Reupubthem1-VF.pdf (403 Ko)

Réponses obtenues lors de la réunion du 19/09 à Martigues sur les thèmes de l'eau et de la biodiversité
- il n'y aura pas de torchère sur le site de Fos-sur-Mer ;
- il n'y aura pas de production de silicium sur site ; Carbon achètera le produit tout fait
- utilisation de l'espace : sur 62 ha, 32 seront artificialisés par la construction de bâtiments, stationnements, voies de circulation et station d'épuration, le tout élevé à la côte NGF requise pour protéger le site d'une éventuelle submersion (remblais)
- il n'y aura aucun stockage à l'air libre
- il n'y aura pas d'extension du site de Fos-sur-Mer ; pour augmenter sa production future, Carbon souhaite plutôt dupliquer son opération sur d'autres sites.
- les 22 000T de gaz stocké, mais pas de combustion sur le site
- la partie compensation de la séquence ERC (Éviter, Réduire, Compenser) qui prévoit de compenser 2 hectares de terres pour 1 hectare de terre artificialisée, ne prévoit aucune garantie que cette compensation soit établie sur des terres de Fos-sur-Mer, ce qui serait particulièrement injuste pour les Fosséens
- Carbon déblaiera le site de tous les encombrants qui s'y trouvent déjà et mènera une opération de renforcement de la végétation existante
- le GPMM a apporté des précisions sur les chiffres de consommation d'eau douce (canal) ; le GPMM possède une autorisation de prélèvement de 46 millions de m3 sur lesquels il distribue actuellement 25 millions de m3. Il reste une marge d'environ 20 millions de m3 qui absorbera largement les 2,7 millions nécessaires à Carbon.
- les eaux ménagères seront fournie par le GPMM pour 55 000 m3/an ; ces eaux sont prélevées sur la nappe phréatique. Elles seront facturées par le GPPM à Carbon et leur volume sera contrôlé par Carbon à l'aide de débits-mètres.

 

RÉUNION PUBLIQUE de la marie de Fos-sur-Mer : Information sur les projets industriels en lien avec la décarbonation
Mercredi 20 septembre 2023 à 18h, au théâtre de Fos

 Nous n'avons reçu aucun document concernant cette réunion

La réunion du 20 septembre avait pour chef d'orchestre M. Raimondi Maire de Fos-sur-Mer qui nous projeta des vidéos cataclysmiques de la situation de la planète, dont dit-il "je n'avais jamais vu ça avant", suivi d'un intervenant spécialiste du climat qui nous exposa ses raisons du réchauffement climatique, suivi d'un second qui nous expliqua comment lutter contre le CO², et d'un troisième qui nous expliqua que la solution se trouvait dans la production d'hydrogène.

M. Raimondi repris la parole pour ensuite nous présenter quelques projets industriels sensés nous sauver de cette affreuse situation, appelant le président de Carbon 'Mon cher ami' et de clôturer dans une apothéose en affichant son soutient prononcé pour un projet qui consiste à recouvrir de panneaux photovoltaïques flottants les étangs de Lavalduc et l'Engrenier sur plus de 500 hectares.
Voir notre article sur ce projet déraisonnable ici https://www.golfedefos.fr/projets/geosel-lavalduc

Autant dire immédiatement que notre association n'adhère pas à cette nouvelle croisade de M. Raimondi qui voudrait nous faire croire que pour sauver le monde nous devons accepter tout et n'importe quoi, y compris défigurer le peu de paysage qui nous reste.

 

Un participant nous écrit, suite à cette réunion :

M. Raimondi nous disait "Moi je suis né en 1959 et à 64 ans je n’ai jamais vu le climat se dérégler si rapidement." C’est sa rapide et brève analyse faite en peu de temps depuis que la terre existe, il a oublié de citer les tremblements de terre qui ont eu lieu un peu partout dans le monde !!!

Quant aux intervenants (avec leur carte de la France et les hautes températures affichées, rien n’est projeté sur le reste de la planète, c’est Fos sur mer qui va tout faire et régler le climat !) l’un (de ces intervenants, NDLE) nous dit que nous devons changer de méthode de vie, en roulant en vélo, faire du covoiturage, manger moins de viande, faire moins de voyage en avion, l’autre nous dit qu’en 30 ans le Mistral a augmenté en Provence ??? Alors que lorsque j’étais gamin, nous avions des périodes de 3, 6, 9 jours de Mistral, si ce n’était pas un mois... Le Mistral était puissant et très présent.

Mr le maire, veut recouvrir les deux étangs (Lavalduc et Engrenier, NDLE) sans l’avis de la population sans tenir compte de la biodiversité, de toutes sortes d’animaux et de randonneurs de toutes catégories.

En approuvant ce projet comme il fait, il met l’industrie en plein milieu de la commune et gagne encore des espaces sauvages, faisant fuir gibier, insectes, oiseaux, batraciens, etc. Sans tenir compte du renvoi de chaleur que nous pourrions subir dans l’atmosphère par ces panneaux et les retombées sur les riverains.

Contrairement à ce qu’il dit, à son comportement est pour le fric, il veut que son nom soit gravé demain dans la pierre en sa mémoire…

Il veut plus d’industries qui, d’après les projets devront être faits après 2024, et il demande à l’état de mettre la main à la poche et de financer les routes, alors qu’il sait très bien que l’état en janvier 2024 décentralisera les routes, elles seront gérées par le département.

Moralité : Les dotations de l’état se feront au bon vouloir du gouvernement et nous auront encore des augmentations sur notre taxe foncière (comme lorsque la taxe d’habitation avait été supprimée).

R . Raimondi a fait tout un discours sur les combats qu’il a fait avec les associations ???? (quelles associations à part une subventionnée par lui ???) sur l’environnement et contre l’incinérateur de Marseille, mais il a oublié de dire que nos poubelles sont enfouies dans le Gard et que cela nous coûtent  plus cher que celles de Marseille incinérés chez nous, qu’en 2024 nous auront une forte augmentation, voir sur notre taxe foncière (NDLE, Aujourd’hui, les déchets de Fos-sur-Mer sont enfouis à Pierrefeu-du-Var avec une TGAP à 52 euros la tonne, TGAP qui va passer à 65 euros).

Les gens pourront s’en rendre compte lorsqu’ils l’auront reçu.

En aucun cas il a fait référence aux pollutions que nous subissons actuellement ni celles à venir, survol de la base 125 en 2024 et industrielles qui s’ajouteront (mauvaises odeurs, retombées de particules, poussières, bruits et l’insuffisance de capteurs d’analyses appropriés pour la santé des gens).

Et en fin de réunion publique (personnellement, je dirai plutôt réunion d’informations de monsieur le maire, vu que personne n’a pu s’exprimer) les gens ont applaudi.

 

Un autre participant nous écrit :

Le Jésus Christ avait offert sa vie pour sauver le monde …
… et Raimondi, galvanisé par le gout du pouvoir, et pas avare pour un sou, offre non pas la sienne mais généreusement celles de tous les Fosséens pour, soi-disant, sauver la planète.

Mais a-t-il réellement les compétences pour en juger ?

 

 

RÉUNION PUBLIQUE THÉMATIQUE 2 : Sécurité industrielle et énergétique
Mardi 26 septembre 2023 à 18h, à Port-Saint-Louis-du-Rhône, salle Marcel Pagnol, avenue du Port

Voir le document de compte-rendu : 20230926_CARBON-Retranscription-ReuPubThem-3-1.pdf (535 Ko) 

 

RÉUNION PUBLIQUE THÉMATIQUE 3 : Emploi et formation
Mardi 3 octobre 2023 à 18h, à Istres, Auditorium André Noël, Hôtel de ville, esplanade Bernardin Laugier 

Voir le document de compte-rendu : 20231003_CARBON-Retranscription-ReuPubThem3.pdf (475 Ko) 

Concernant l'emploi, les contrôles et la sécurité des 3 projets CARBON, GRAVITY et H2V.
Les inspecteurs et contrôleurs de la DREAL sont déjà surchargés de travail face aux industries déjà en place et ils devront faire face à une augmentation importante de travail si ces trois implantations voient le jour.

Question
la préfecture a-t 'elle prévu un programme d'emploi de nouvelles ressources DREAL et si OUI, de combien de personnes supplémentaires ?

Réponse de la sous-préfecture reçue par mail via CARBON le 27 octobre 2023

le 2 octobre 2023, vous avez déposé une question sur le site de la concertation CARBON concernant l’éventuel emploi de nouveaux effectifs de contrôle du côté de la DREAL.

Une réponse vient de nous être apportée par le Directeur DREAL PACA qui a confirmé que les effectifs serait renforcé à hauteur de 7 équivalents temps plein (ETP) à l'échelle régionale et sans doute 2 supplémentaires sur l'unité départementale des Bouches-du-Rhône.

Cette même réponse a été publiée sur le site de la concertation.

 

RÉUNION PUBLIQUE THÉMATIQUE 4 : Intégration territoriale du projet
Jeudi 12 octobre 2023 à 18h, à Port-de-Bouc, Salle polyvalente, rue Gabriel Péri

Voir le document de compte-rendu : 20231012_CARBON-Retranscription-ReuPubThem4.pdf (492 Ko) 

L'emploi et la mobilité des salalriés, il faut les attirer et ce n'est pas en roulant au pas
Les 3000 employés prévus par CARBON, qu'ils passent sur nos routes avec 3 rotations de postes ou 5, font topujours 3000 véhicules de plus par 24h

Question sur le Calcul du nombre de véhicules par jour induit par les 3 projets CARBON, H2V et GRAVITY.

Ce calcul est faussé et minimisé dans les estimations du nombre de véhicules qui circuleront sur les routes, que ce soit en nombre de Poids Lourds (PL) ou en nombre de Véhicules Légers (VL).

Afin que nous parlions le même langage que celui des informations des trafics routiers, l’association MCTB Golfe de Fos Environnement souhaite que ces chiffres soient rétablis et mis en cohérence avec les chiffres des trafics routiers publiés par les services de l’État.

En effet la DREAL calcule depuis toujours un nombre de véhicules dans un sens puis dans l’autre ce qui nous donne un nombre de véhicules total dans une journée ; si nous devions accepter le calcul absurde de CARBON, il faudrait diviser par deux les chiffres de la DREAL. Les 3 porteurs de projets, considèrent dans leurs nombres totaux de véhicules que, un aller-retour est égal à un véhicule par jour ; ceci réduit de 50 % le nombre de véhicules prévus sur les routes par leurs projets. Il semble que les garants de la CNDP se soient satisfaits de ce calcul erroné (voir ‘Tableau des données agrégées par les garants’ - https://www.debatpublic.fr/sites/default/files/2023-09/Doc6_23_09_22_Tableau_Excel_donnees_agregees.pdf ).

 20230731 Doc6 23 09 22 Tableau Excel donnees agregees extrait

Lorsqu’un véhicule ou plutôt un employé utilise son véhicule pour aller au travail, le matin il fait un trajet sur la route pour aller dans son entreprise et le soir il fait un 2nd trajet pour retourner chez lui. Il y a donc bien 2 véhicules sur la route à 8 heures d’intervalle.

D’après le tableau Excel nommé ci-dessus, nous aurons 2400 véhicules supplémentaires par jour pour CARBON, 260 véhicules supplémentaires par jour pour H2V et 200 véhicules par jour supplémentaires pour GRAVITY, l’ensemble représentant 2860 véhicules/jour supplémentaires sur les routes de Fos-sur-Mer.

Cependant notre association considère que le nombre de véhicules prévus par les porteurs de projet est sous-évalué par rapport à la réalité et devrait plutôt être considéré comme 8300 véhicules/jour pour les trois projets, si l’on s’en tient au nombre d’emplois directs créés (CARBON : 3479, H2V : 165, GRAVITY : 500).

 20230731 Doc6 23 09 22 Tableau Excel donnees agregees extrait

Ce sujet à déjà été abordé publiquement par notre association lors des différentes réunions sur le projet CARBON, notamment celle du 12 octobre à Port-de-Bouc. Lors de ces débats publics CARBON a tenté de minimiser ses trafics routiers en calculant des ‘shift’ de 700 véhicules en même temps sur les routes (pg 74 du CR). Ces chiffres ne correspondent pas à la réalité du nombre de véhicules/24 heures car s’il y a 4 prises de postes dans la journée, nous aurons 2800 véhicules/jour soit 4 fois 700 véhicules par ‘shift’.

Question sur la réussite du projet conditionné aux aménagements du territoire

Carbon est sous condition de réussite de la plateforme multimodale MODALIS et de la Liaison Fos-Salon (LFS) ; les décisions sur ces projets pourraient elles etre prisent dans les 2 ans ?

Réponse concernant la plateforme MOADALIS, obtenue en réunion :
Bonsoir à tous. Fabrice LEPRINCE-CLAYETTE, je représente Modalis. Nous sommes ravis que notre projet soit évoqué. ../.. Je suis très déçu d’apprendre que notre projet ne pourrait voir le jour que dans cinq ans. Nous avons un business plan beaucoup plus ambitieux que ça. Et tout le soutien de M. MARTEL, du GPMM, et de M. PASSERIEUX que nous rencontrons très souvent pour faire avancer notre projet. Alors, je ne dis pas qu’il n’y a pas deux trois mois de difficultés administratives, mais nous n'avons absolument pas le projet de le démarrer en 2027 ou 2028.


 

RÉUNION PUBLIQUE DE SYNTHÈSE
Jeudi 19 octobre 2023 à 18h, à Fos-sur-Mer, Maison de la Mer, avenue du Sable d'Or

Voir le document de compte-rendu : 20231019_CARBON-Retranscription-reunion-de-cloture-1.pdf (406 Ko)

Question sur le suivi du projet CARBON après concertation
Je fais suite à la réunion de synthèse du 19 octobre à Fos-sur-Mer, au cours de laquelle le président de Carbon a évoqué la possibilité de mettre en place une commission de suivi du projet, jusqu'à sa mise en œuvre. Ceci rejoint tout à fait notre souhait de créer une instance chargée d'une information continue vers la population pendant toute la période précèdent l'enquête publique et ensuite lors de la phase travaux. Notre association souhaite cette mise en place pour être informée des suites données a ce projet et nous souhaitons y participer.
Merci d'avance pour les suites que vous voudrez bien y donner.

 

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La presse en parle

https://www.civisol.fr/actualites-photovoltaique.html/81_carbon-gigafactory

https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/carbon-l-espoir-d-une-usine-geante-de-panneaux-photovoltaiques-en-france_AD-202209120273.html

https://www.pv-magazine.fr/2023/03/03/carbon-choisit-fos-sur-mer-pour-limplantation-de-sa-gigafactory-de-plaquettes-cellules-et-modules-solaires/

https://madeinmarseille.net/143150-les-habitants-invites-a-se-prononcer-sur-la-giga-usine-de-photovoltaique-a-fos/

Les documents à disposition

Avis-de-concertation-prealable-PROJET-CARBON-1.pdf (103Ko)

CARBON-Synthese-du-Dossier-de-concertation-WEB.pdf (7150Ko)

CARBON-Dossier-de-concertation-WEB64.pdf (17834Ko)

Voir le document présenté à Fos (20230912_CARBON-PPTReunion-douverture_Fos.pdf - 8014Ko)

Voir le document présenté à Martigues (20230919_CARBON-PPT-ReuThem1_Martigues.pdf - 22 264Ko)

CARBON les chiffres clés du projet (image)

CARBON les étapes du process (image)

CARBON l'implantation de l'usine sur le terrain (image)

CARBON conception de la ligne électrique RTE enterrée (image)

 

ZIP Ville reduc comparaisons projets v2 480x186

500 hectares c'est 15 fois plus que le projet CARBON de giga usine, c'est 1/3 de la superficie d'Arcelor; c'est l'équivalent de la superficie de Fos-sur-Mer pour sa partie construite d'habitations et de routes..

Comparaisons entre surfaces artificialisées des projets CARBON et GEOSEL : source Géoportail